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Protocole sanitaire : en quoi consistent les concerts-tests ?

Par Thomas Corlin | Le | Normes erp, réglementation sonore

Après d’autres pays européen, la France se prépare à tester des dispositifs sur des publics grandeur nature, à Marseille et Paris. L’Institut national de la santé et de la recherche médicale, le Syndicat des Musiques Actuelles et le Syndicat National du Spectacle de Musique et de Variété sont aux manettes.

Protocole sanitaire : en quoi consistent les concerts-tests ?
Protocole sanitaire : en quoi consistent les concerts-tests ?

Après trois essais à Leipzig en octobre dernier sur un public assis, et un autre en décembre 2020 à Barcelone avec des spectateurs testés en amont, équipés de masques FFP2 et non-distanciés, des concerts-tests vont être effectués en France et catalysent forcément les espoirs du secteur musical, durement touché par l’interdiction des spectacles, en particulier en configuration debout.

Ces tests sont pilotés par l'INSERM, avec la supervision de deux syndicats de la filière, le SMA et et le Prodiss, et, à Paris, de l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris. Les concerts devraient se tenir courant février, et les résultats livrés lors d’un colloque le 8 avril prochain.

Deux concerts se tiendront au Dôme à Marseille (4e), devant un millier de personnes chacun - la salle pouvant normalement en contenir jusqu'à 8 500. Pour l’instant, seul le groupe IAM a annoncé y participer, mais d’autres artistes seront également à l’affiche. 

À Paris, un spectacle de stand-up se tiendra à la Cigale (18e) devant 900 spectateurs. Le nom de l’artiste qui se prêtera à l’expérience n’a pas encore été révélé. 

La Philharmonie de Paris a tenté pour sa part une expérience virtuelle. Avec les experts de Dassault Systèmes, une simulation de la circulation de l’air et de la propagation du virus a été effectuée, en partant de la position d’un spectateur malade.